mardi 20 novembre 2007

L'utilité des Purificateurs ionisateurs

90 % de l’air que nous respirons chaque jour est un air confiné (bureau, atelier, lieu public, transports, habitation, chambre). Il est plus pollué que l’air extérieur et renferme des milliers de micro particules en suspension. Le chauffage en hiver le rend trop sec et l’utilisation croissante d’appareils ménagers, télévision, informatique, entraîne des phénomènes d’électricité statique.Une aération quotidienne prolongée suffirait à faire baisser fortement le taux de micro polluants en suspension. Or, économie d’énergie oblige, les appartements et maisons hyper isolées favorisent au contraire la concentration de ces polluants, causes d’affections diverses : difficultés respiratoires, irritations oculaires, rhinites, bronchites, allergies, asthme, infections virales, stress.

Les causes principales de pollution rencontrées dans un milieu confiné comme une maison ou un appartement proviennent, soit de l’extérieur, soit de la nature même de l’habitation et de l’activité de ses occupants :
Facteurs extérieurs :
- Fumées, oxyde de carbone, gaz d’échappement des véhicules.
- Poussières, micro particules de métaux lourds issues de l’activité industrielle (plomb, oxyde de fer, dioxine rejetés par les incinérateurs.
- Allergènes d’origine naturelle : Pollens
- Les zones rurales ne sont pas épargnées ! : Pollens, épandage de pesticides ou d’engrais, mauvaises odeurs à proximité d’élevages intensifs (porcs, volailles).
- Les conditions météorologiques (inversions de températures, vent, absence de précipitations) sont souvent des facteurs aggravants.

Causes intérieures :
- Poussières, cendres, suie, monoxyde de carbone issu des poêles et cheminées.
- Dioxyde d’azote résultant de la combustion des chauffe-eau et cuisinières à gaz.
- Moisissures : champignons microscopiques proliférant en milieu humide et libérant des mycotoxines.
- Bactéries, virus, acariens et déjections d’acariens.
- Les COV, composés organiques volatils, issus des produits d’entretien ou de bricolage.
- Les allergènes émis par les poils d’animaux domestiques
- Et encore les mauvaises odeurs en général... et la fumée de cigarette

Tous ces éléments polluants comportent une charge électrique positive (ions positifs). Un air pollué contient une majorité d’ions positifs. Un air sain comporte, à l’inverse, comme dans la nature, une forte majorité d’ions négatifs. Cette situation n’est jamais figée : Les particules polluantes qui acquièrent une charge négative sont éliminées. C’est pourquoi les ions négatifs sont souvent considérés comme de véritables vitamines de l’air.

A quoi sert un purificateur ioniseur ?
Un purificateur ioniseur, comme son nom l’indique, purifie et ionise, c’est à dire :
- Purifie : Il aspire l’air pollué d’une pièce au moyen d’une turbine (comme un aspirateur, mais en silence). Il retient poussières, bactéries et tous les micro polluants dans un filtre HEPA (comme certains aspirateurs). Il supprime les mauvaises odeurs grâce au filtre à charbon actif. Il restitue un air sain et pur.
- Ionise : il réinjecte dans l’air des ions négatifs d’oxygène comme dans la nature et neutralise les effets de l’électricité statique.


Le purificateur ioniseur favorise :



  • Le renforcement des défenses immunitaires en diminuant les risques de contagion microbienne

  • La diminution de la fatigue physique et du stress

  • Un meilleur fonctionnement des voies respiratoires

  • Un meilleur sommeil

  • La suppression des allergies

  • L’amélioration de l’énergie vitale et le bien être en général.

lundi 12 novembre 2007

Une évolution sans précédent

En trente ou quarante ans, l'environnement de notre planète a connu une évolution sans précédent. Un milliard d'habitants en 1800, 3 milliards en 1960... [...] Nous venons d'atteindre le cap des 6 milliards, dix-sept ans seulement après avoir franchi celui des 5 milliards. Les démographes prédisent que nous serons, au rythme actuel, environ 10 milliards aux alentours de 2040. Ces perspectives ont de quoi interpeller notre conscience quant à ce qu'il adviendra des générations futures.
Durant les dernières décénnies, nous avons connu un accroissement spectaculaire de la consommation d'énergie et de ressources naturelles, l'extension sans frein des périphéries urbaines, l'augmentation du trafic automobile qui asphyxie nos cités, la régression de la biodiversité pour cause de production agricole intensive, etc. Tout nous porte à croire que si nous continuons à accroître notre pression sur la planète, le pire est à craindre. [...]

"Raisonner globalement, agir localement", c'est une des devises du développement durable. Agissons donc au quotidien, à la maison, dans notre quartier, dans notre cité.
"L'écocitoyenneté" est le nouveau contrat du citoyen pour le XXIé siècle. Elle consiste à reconstruire sur des bases écologiques des principes de la citoyenneté aujourd'hui passablement dilués.

Qu'on ne se méprenne pas sur le sens du mot "écologie". Avant d'être une doctrine politique, l'écologie est une science, la "science de la maison" - cette maison étant notre planète - qui étudie les rapports des êtres vivants avec leur milieu et les relations des êtres vivants entre eux.

Extrait de "Ecocitoyen au quotidien"
Jérôme Chaïb & Jean Paul Thorez

dimanche 11 novembre 2007

L'alimentation pendant la grossesse

"Pendant la grossesse, le foetus se nourrit par l'intermédiaire du placenta. Cette période est cruciale pour la santé de l'enfant à naître, car les nombreuses substances traversant le placenta peuvent agir sur le foetus et provoquer des maladies ou des problèmes d'allergie. Les protéines d'origine animale étant généralement les substances les moins bien supportées, il est préférable d'y renoncer si l'on présente un terrain sensible. Prenons l'exemple d'un bébé dont l'un des parents souffre d'une allergie: Il est fortement conseillé à la maman de renoncer, pendant la grossesse et l'allaitement, aux aliments d'origine animale contenant les principaux allergènes: lait de vache, produits laitiers et oeufs de poule. On préférera par ailleurs les volailles et le mouton à la viande de porc ou de veau, qui peut contenir - entre autres - des hormones et des antibiotiques."

Extrait de "Mon bébé bio"
Ralf Moll et Ute Schain-Emmerich

vendredi 2 novembre 2007

Le coût réel de la culture du coton

2,4% des surfaces cultivées, mais 24% des insecticides utilisés sur la planète, jusqu'à 30 traitements par an, 1 million de personnes intoxiquées dont 22000 morts chaque année (Chiffre de l'organisation mondiale de la santé): tel est - en quelques chiffres - le bilan écologique et sanitaire de la culture du coton.

La mer d'Aral irrémédiablement polluée et en grande partie asséchée, c'est la conséquence de la monoculture chimique irriguée du coton développée depuis 1960 autour de cette mer intérieure, une des plus grande de la planète. On trouve, des anciennes républiques sociètiques qui bordaient la mer d'Aral comme ailleurs, parmi les produits utilisés pour la culture du coton, des fongicides, des insecticides (y compris des organochlorés interdits en Europe comme le DDT ou le lindane), des desherbants, et des défoliants pour permettre la récolte mécanique.

Pourquoi la culture du coton est-elle la plus traitée au monde, alors que cette plante a été cultivée pendant des millénaires sans aucun apport chimique? Aux causes habituelles de la multiplication des traitements chimiques en agriculture - monoculture, variétés sélectionnées, rechercher du rendement maximum - s'ajoute le fait que nul ne s'est préoccupé de la présence d'éventuels résidus, puisque le coton n'est pas une culture alimentaire. Et peu importe si les petits paysans des pays pauvres s'intoxique!


Extrait de "Vêtement, la fibre écologique" de Myriam Goldminc et Claude Aubert - Edition Terre Vivante.

dimanche 28 octobre 2007

Le coût réel des bouteille d'eau.

Savez-vous qu'une bouteille d'eau de source ou minérale en PET ou en verre, c'est environ 4 cl de pétrole consommé, soit à l'échelle européenne des centaines de millions de tonnes de pétrole simplement pour transporter de l'eau ! Sans compter le coût énergétique de la gestion de ces déchets. Aberrant et anti-écologique ! Boire de l'eau de Norvège, d'Italie, du Japon ou même d'une autre région Française est un acte anti-devéloppement durable. De plus, la quasi-totalité de ces eaux contiennent plus de 100 mg/l de matières sèches dans les 3/4 de ces sels issus de roches ne sont pas assimilables par l'organisme. Voilà la vérité face aux contre-messages des grands minéraliers à destination des bébés et seniors.... Par contre, les sels minéraux d'origine végétal sont quant à eux parfaitement assimilables. Pourquoi boire une eau qui a fait des centaines voir des milliers de KM et qui a stagnée dans sa bouteille pendant des semaines voir des mois alors que nous avons de l'eau partout, qu'il suffit de purifier pour en enlever tout toxiques et polluants, de la rendre pétillante et de la proposer directement "à la source", venant d'être produite plate ou pétillante, dans une belle bouteille. Refusez les eaux embouteillées et buvez de l'eau pure non salée, locale car produite sur place et bue dans la foulée, plate ou pétillante. Voilà un concept qui a déjà démarré dans de nombreux restaurants français et que je plébiscite. Boire local, boire parfaitement sain, c'est respecter d'une part les saveurs et arômes du repas d'accompagnement et d'autre part c'est respecter notre environnement.

Cette idée provient du site Noe.org. Vous pouvez, si vous le souhaiter voter pour elle.

http://www.noe.org/boire-l-eau-pure-plate-etou-petillante-qui-n-a-pas-ete-transportee-t4i3449p2.html

http://www.noe.org/ est un excellent site d'écologie participative.
Participez et proposez vos idées, elles pourront être transmises au ministère de l'Environnement à l'occasion du Grenelle de l'environnement.

lundi 22 octobre 2007

Nature & Progrès

NATURE & PROGRES, c'est l'une des principales et des plus anciennes organisations de l'agriculture biologique en France et en Europe. Elle rassemble des producteurs et des consommateurs autour d'un objectif commun : promouvoir une agriculture ayant pour particularité le respect de la Nature sans le refus du Progrès, ce qui la met à la pointe du développement agrobiologique.NATURE & PROGRES, c'est une mention, apposée sur des produits contrôlés dont ceux issus de l'agriculture biologique.NATURE & PROGRES, c’est une charte commune entre professionnels et consommateurs, à laquelle tous souscrivent. Au-delà des préconisations techniques des cahiers des charges, des objectifs écologiques et sociaux sont inclus dans la charte sur lesquels nos adhérents s’engagent. La charte se veut un guide qui, selon les choix et les possibilités de chacun de nos adhérents, les aménera à améliorer, année après année, leurs pratiques écologiques, sociales et économiques. C’est un projet de société que porte la charte Nature & Progrès... pour notre santé et celle de la terre.Nous travaillons actuellement sur un outil d’évaluation qui nous permettra, d’ici 2006, de pouvoir garantir la mise en application de la charte par nos professionnels.

Son souci du respect des hommes, des animaux et de leur milieu, NATURE & PROGRES le traduit concrètement dans ses cahiers des charges. Ceux-ci, très exigeants, drainent nécessairement des professionnels particulièrement motivés et responsables, fiers de leurs spécificités.

Si vous souhaitez prendre connaissance du cahier des charges de NATURE & PROGRES, vous pourrez le trouver sur le site:
http://www.natureetprogres.org/

L'équipe de TMana.

samedi 20 octobre 2007

La polémique sur les noix de lavage

Suite à de nombreuses questions concernant la non-présence des fameuses noix de lavage sur notre site, nous publions cet article.

"Les fruits du sapindus sont riches en saponine, un détergent naturel antibactérien et qui protège le noyau, Contrairement aux idées reçues c'est le noyau qui est toxique et non la saponine du Sapindus mukorossi. Selon le type de sapindus cela peut les rendre toxiques en cas d'ingestion, et peuvent provoquer des réactions allergiques comme l'urticaire chez certaines personnes en cas de contact avec la peau. Le Sapindus Mukorossi, ou l'arbre à savon, qui pousse en Inde et plus particulièrement dans les contreforts de l'Himalaya, est utilisé comme détergent par les indiens. Le Sapindus Mukorossi n'est pas toxique et est utilisé en médecine Ayurvédique pour guérir les maladies de la peau. Les indiens l'utilisent autant comme shampooing, que comme détergent.
En raison de leur teneur en saponine, certains écologistes les utilisent parfois comme alternative aux lessives chimiques classiques. À cet effet, les fruits prennent le nom de « noix de lavage », voire « noix de lavage indiennes ». Cinq à six demi-coquilles placées dans un sac, dans le tambour d'une machine à laver, suffisent à laver le linge à partir de 30°C, et les coquilles peuvent être réutilisées plusieurs fois en machine. Cet usage n'est pas si récent que l'effet de mode voudrait le faire croire. L'utilisation des noix de lavage étaient déjà préconisée dans certains cas, comme par exemple en Algérie au début du XXe siècle[1]

L'efficacité réelle des noix de lavage est cependant loin d'être établie : des associations de consommateurs ont procédé à des tests comparatifs et n'ont mesuré aucune différence avec un simple brassage à l'eau chaude. Lors de son test (demandé par Ecover) des lessives, dans son numéro de novembre 2006 de 60 millions de consommateurs, l'Institut national de la consommation note que les noix de lavage obtiennent un résultat très proche voire identique à celui de l'eau chaude. "

Article issu du site Wikipedia.

Au delà de l'efficacité controversée des noix de lavage, l'importation de ces noix (cultivées souvent à base de pesticides) par avion est extrêmement polluante et l'effet de mode ainsi que la croissance de la production a tendance à fragiliser les économies locales et à se substituer aux cultures de subsistance traditionnelles.

"Qu’on développe cette activité économique pour fournir le marché européen pose certains problèmes éthiques, économiques et sociaux autant qu’écologiques. En effet, les conséquences économiques, sociales, humanitaires locales, à très court terme sont parfaitement prévisibles :
- développement pour l’exportation d’une ressource vivrière sauvage
- mise en culture, sans nécessité locale ni régionale
- tendance à la monoculture d’exportation (type quinoa, café, thé, sucre…) et déséquilibre régional
- déperdition des ressources similaires dans les pays importateurs (la saponaire en Europe, par exemple).
- effet pervers d’une « mode », d’une « tendance » : d’autant plus que ces noix de lavage ont un résultat sensiblement éloigné de nos lessives européennes.

jeudi 4 octobre 2007

Douche, bain & chlore

Le saviez-vous?


Sous une douche chaude, nous absorbons nettement plus de chlore par inhalation que pendant une journée en buvant l'eau du robinet.
Le chlore, bactéricide efficace et toxique, est largement utilisé dans le traitement de l'eau et tout particulièrement en l'été. Il est agressif pour les voix respiratoires, les yeux, la peau, le cuir chevelu et les cheveux.
Avec une eau sans chlore, la peau redevient douce et les cheveux plus soyeux. Les irritations de la peaux et du cuir chevelus sont ainsi réduites. Les filtres sont donc particulièrement indiqués pour les bains de bébé, des enfants et pour toutes les peaux sensibles....

L'équipe de TMana.

mercredi 3 octobre 2007

Eau filtrée et eau en bouteille

Aujourd'hui, dans les pays développés, il semble normal d'avoir de l'eau potable. Néanmoins, il ne faut pas oublier que c'est l'une de nos richesses naturelles les plus précieuses. Une grande partie de cette eau provient de réserves ou de rivières, le restant de sources souterraines. L'eau non traitée subit un traitement afin de la rendre propre à la consommation , les nappes souterraines nécessitent peu de traitement car elles subissent un processus de purification naturelle (sauf dans le cas d'une adjonction de solution désinfectante durant le transport).

L'eau du robinet est tout à fait propre à la consommation. Mais son goût, son odeur, son aspect n'est pas toujours au goût de tout le monde. Les éléments altérant l'eau sont :
- Le Chlore : additionné à l'eau, c'est un désinfectant sûr. Il a un goût et une odeur désagréable.
- Sédiment : il s'agit d'une substance non organique ou d'une végétation naturelle. Le sédiment peut se déposer dans les conduites d'eau et engendrer un goût et une odeur épouvantable.
- La dureté de l'eau : l'eau dure contient des minéraux comme le magnésium et le calcium qui sont responsables des dépôts de calcaire dans les bouilloires et appareils utilisant de l'eau chaude.
En fonction de l'âge de la tuyauterie des maisons, des métaux lourds comme du plomb, du cuivre et de l'aluminium peuvent être présents dans l'eau.

L'eau filtrée ou purifiée

L'eau filtrée offre à toute la famille une eau plus pure, claire, fraîche et :

1/vous offre un café et un thé au goût délicieux.
2/réduit le dépôt de calcaire des bouilloires et des cafetières.
améliore la texture des aliments cuits à l'eau et réduit l'écume se formant à la surface de l'eau pendant la cuisson.
3/a un prix plus attractif que l'eau en bouteille.
4/offre à vos fleurs une durée de vie plus longue et permettent à vos plantes de s'épanouir.

L'eau en bouteille

En France, il existe deux types d'eau en bouteille - l'eau minérale et l'eau de source. Chaque type d'eau est soumis à des contrôles sévères. Le tableau ci-dessous vous présente les différences existants entre ces 2 eaux.

Le taux des minéraux présents dans l'eau minérale n'est pas réglementé, et leur taux est parfois égal à ceux de l'eau du robinet.Une enquête sur 28 types d'eaux minérales et d'eaux de sources publiée en 1995, démontre qu'elles avaient toutes, partant de la définition de la réglementation, un taux de minéraux bas. Le rapport d'enquête a conclu que cette eau ne doit être utilisée en cas de carences en minéraux.

mercredi 18 juillet 2007

ÖkoTest

ÖkoTest est un magazine mensuel indépendant qui est reconnu en Allemagne comme le plus important magazine du consommateur écologiste. Sa diffusion est de 125.000 exemplaires. Il comporte des articles de fond sur des modes de vie, des biens de consommation et d’équipement avec une problématique écologique.

Il est aussi surtout connu pour ses tests de toxicologie, d’impact sur l’environnement et de rapport qualité/prix sur des produits. Le protocole de test avec les critères est exposé dans le journal; les tests étant effectués par un laboratoire indépendant. ÖKOTEST délivre un label apposé sur l’emballage pour les produits recommandés par ses tests. Son impact sur la qualité et le mode de fabrication des produits et d’autre part sur les ventes est important en Allemagne si bien que couramment des fabricants changent la composition d’un de leur produit après un test défavorable. Pour la sélection de certains produits du site, nous nous sommes appuyés sur les tests ÖKOTEST qui apparaissent accompagnés du logo.

lundi 16 juillet 2007

Où en sommes-nous selon Nicolas STERN

Nicolas STERN est l'économiste anglais qui a publié en 2006 un rapport sur les conséquences économiques du réchauffement climatique.

En résumé, selon lui, l'immobilisme entraînerait des conséquences catastrophiques en 2050:

- Désertification des régions tropicales sèches;
- Bouleversement des mécanismes des typhons et des innondations;
- Augmentation du niveau des océans;
- Problémes d'eau potable;
- Vagues de migrations importantes;
- Disparition de 40% des espèces vivantes.

Facture économique? 2500 milliards d'euros.

Fiction ou réalité?
Malheureusement pour nous, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) d'habitude très prudente, confirme le scénario de STERN.

jeudi 12 juillet 2007

Textile biologique: les organismes de contrôle

Le coton biologique est contrôlé à l'échelle mondiale par trois organismes: SKAL, IMO et IFOAM, qui garantissent et certifient le label bio. Les entreprises membres de l'IVN (Institut pour les textiles écologiques, Allemagne) garantissent le respect des règles très strictes pour la production d'articles à base de coton.

IMO, SKAL et IFOAM sont présents dans différents pays du tiers-monde. Les règles appliquées sont nettement plus strictes que celles du standard
ECOTEX 100, qui définit simplement des normes pour le produit terminé. L'opinion publique ignore que beaucoup de produits finis, avant d'être importés, sont soumis à des lavages chimiques, de plus ce label ne prend pas en compte la dimension sociale, et permet donc les mêmes guerres des prix impitoyables et la même quête de profits liée au négoce, faisant ainsi toujours pression sur les petits producteurs.

Dans le cadre d'une certification IMO, SKAL, ou IFOAM, non seulement la protection de l'environnement est prise en compte mais aussi l'aspect social et ceci à tous les stades de production. Le travail des enfants est par exemple strictement interdit et régulièrement contrôlé.

Aucun planteur de coton n'est certifié s'il ne répond pas aux standards sociaux. Aucun filateur ou confectionneur, du tiers-monde ou d'Europe, ne reçoit un certificat si les normes sociales ne sont pas garanties.

mercredi 11 juillet 2007

Si c'est bio, c'est meilleur pour ma peau ?

Les cosmétiques bio envahissent le marché de la beauté. Sont-ils aussi efficaces que les soins classiques ? Préférables pour la santé ? Qu'apportent-ils de plus ?...

Si c'est bio, c'est meilleur pour ma peau ?
Les cosmétiques bio envahissent le marché de la beauté. Sont-ils aussi efficaces que les soins classiques ? Préférables pour la santé ? Qu'apportent-ils de plus ? Voici nos réponses.
Il y a quatre ans à peine(1), les cosmétiques bio étaient réservés aux écolos purs et durs, visiteurs assidus du salon Marjolaine(2) et clients des magasins de produits naturels. Aujourd'hui, le bio est partout : vendu à domicile, sur Internet, en pharmacies et même dans les parfumeries. Du dentifrice au fond de teint, de l'après-rasage aux huiles de massage, sans oublier les lignes pour bébés et femmes enceintes, il séduit un public qui ne se réduit plus aux seuls bobos. Les produits bio deviennent de plus en plus glamour, voire luxueux (ligne Care by Stella McCartney, et bientôt la ligne de soins du corps Jatamansi de L'Artisan parfumeur).
L'engouement pour le bio répond à une démarche sécuritaire et écologique, une envie de simplicité, de substances vraies dont on connaît l'origine (la fameuse traçabilité). Le consommateur a avant tout le souci de sa santé, principe de précaution oblige. L'excès de « chimie » inquiète, le cosmétique bio calme les angoisses. Possède-t-il vraiment toutes les vertus qu'on lui prête ? Nous avons enquêté.



> Les soins bio sont meilleurs pour la santé
« Exempts de chimie lourde, de pesticides, de fertilisants chimiques, de plomb..., les soins bio sont moins toxiques pour notre corps », assure Luc Jugla, P-DG de Cosnessens, société qui en formule et en développe pour la plupart des marques du secteur. « On a recensé jusqu'à dix-sept insecticides ou fertilisants différents dans une pomme non bio. Un pesticide peut être absorbé par la peau, stocké dans le foie et provoquer, par exemple, des changements hormonaux. Il y a un énorme déficit de connaissances par rapport à de nombreuses substances chimiques », poursuit-il.
« Une accumulation de nitrates et de métaux diminue la concentration en vitamine C dans le corps et endommage les protéines des cellules, d'où un ralentissement du métabolisme cellulaire », surenchérit Joëlle Guesnet, directrice scientifique d'YSL Beauté, qui lance la ligne de produits de soins bio Care by Stella McCartney.

> Ils sont mieux assimilés par la peau
Les produits de beauté bio présentent plus d'affinités avec les constituants naturels de l'épiderme. Ils offrent une meilleure assimilation, étant donné la parenté biologique qui existe entre l'épiderme et les plantes. On le sent bien quand on les applique, ils pénètrent vraiment. « Le corps a des récepteurs pour reconnaître un ingrédient naturel, explique Caroline Wachsmuth, fondatrice de la marque bio Doux me. Il l'accepte spontanément, sans se poser de questions. Le bio obéit un peu au même principe que l'homéopathie. Quand on a une grippe, si on la soigne par homéopathie plutôt qu'avec des antibiotiques, elle sera peut-être plus longue à guérir, mais le système immunitaire sera renforcé. »

> Ils sont moins agressifs
Surtout les produits destinés à nettoyer la peau, « formulés avec des tensioactifs(3) doux, qui proviennent d'huiles végétales, de sucres issus de l'olive ou du maïs..., affirme Luc Jugla. C'est la raison pour laquelle ils moussent moins que les produits de toilette classiques, formulés à base de dérivés pétrochimiques. Mais un produit n'a pas besoin de mousser pour bien nettoyer. La mousse, c'est de la chimie pure : elle ne nettoie pas, elle décape ! Le sodium laureth sulfate, le plus utilisé des tensioactifs moussants, est présent dans 99 % des shampoings et gels douche du marché. Cette substance éthoxylée (obtenue à partir d'un gaz de combat), peu chère, est irritante pour la peau car détergente. En outre, sa dégradation dans l'environnement est faible. »

> Ils sont plus nutritifs
« Les ingrédients bio renferment davantage de nutriments fondamentaux pour la peau, certifie Joëlle Guesnet. Des vitamines, des antioxydants, des oligoéléments, des acides aminés et des acides gras qui déterminent la qualité de nos protéines et de nos lipides et soutiennent les fonctions vitales de la peau, l'hydratation et la protection. Cultivés sans pesticides, les ingrédients bio développent leurs moyens de défense et d'adaptation, leur énergie naturelle est donc supérieure. »
> Ils vont à l'essentielLes produits bio n'apportent à la peau que ce dont elle a besoin : des substances dont elle pourra profiter et qu'elle saura métaboliser. Ce qui n'est pas le cas de certaines substances chimiques que la peau ne sait pas éliminer et qui peuvent être stockées dans les tissus.



> Ils agissent plus lentement
« Il faut être patient, souligne Caroline Wachsmuth. Il n'y a pas d'effet "sensationnel" qui, à terme, fatigue et abîme la peau. » Ce sont des soins au long cours. « Mais ils augmentent la capacité de la peau à s'autoprotéger en trois semaines », ajoute Joëlle Guesnet.
> Ils sont moins ciblésTout-terrain, les produits bio sont conçus pour répondre à des besoins universels et entretiennent l'équilibre de toutes les peaux. Ils offrent une prise en charge globale des fonctions cutanées essentielles, qui sont les mêmes pour tous les épidermes. C'est pourquoi il n'y a pas de type de peau ou de soins ciblés dans le bio. Les produits bio s'adressent aux femmes qui n'ont pas de problèmes spécifiques. Ils n'agiront pas, par exemple, sur un problème pointu comme le renouvellement de l'élastine(4).
Ils sont plus préventifs que correcteurs et leurs effets anti-âge sont – pour l'instant – moins performants. Si vous avez une peau très sèche, ils seront sans doute insuffisants en termes de confort. Laissons-leur le temps de se développer. Ils n'existent vraiment que depuis quatre ans, quand le cosmétique traditionnel a plus d'un demi-siècle derrière lui.

> Ils se conservent moins longtemps
Sauf s'ils sont conditionnés dans des flacons airless (sous-vide), en monodoses, ou s'il s'agit d'huiles, ils doivent être utilisés rapidement, souvent dans un délai de trois mois après ouverture. Comme des aliments frais. Vérifiez bien la PAO (période après ouverture), symbolisée par un logo figurant sur l'emballage : il s'agit d'un chiffre suivi de la lettre M inscrit sur un petit pot ouvert (par exemple, « 12 M » signifie que le produit conserve ses vertus douze mois après ouverture). Et ne les ouvrez pas avant d'être sûr de les utiliser. Conservez-les au frais pour limiter le développement des germes, et inscrivez sur le pot ou le flacon la date d'ouverture, surtout pour les produits ponctuels (masques, gommages, sérums...).

> Leur parfum est monotone
Il provient surtout des huiles essentielles. Or, selon Caroline Wachsmuth, un tiers des femmes n'aimerait pas leur odeur puissante et tenace. Mais, grâce à de nouveaux procédés comme les isolats (fractionnement des molécules des huiles essentielles), on commence à obtenir des fragrances très réussies. A base de rhizomes d'iris, d'absolue de cire d'abeille et d'écorce de massoia, le parfum de la gamme Ultra Délicates de Doux me évoque la réglisse. Et permet de proposer des formules hypoallergéniques, l'huile essentielle ayant été « déshabillée » de tout composé potentiellement allergisant. La ligne Care by Stella McCartney a fait, elle, l'objet d'une composition olfactive (les parfums bio sont souvent mononote), travaillée comme un parfum.

> Ils peuvent être irritants
Les cosmétiques bio peuvent être mal tolérés s'ils contiennent trop d'huiles essentielles classées comme potentiellement allergisantes, surtout celles d'agrumes et de cyprès. Information rassurante : le pourcentage moyen d'huiles essentielles utilisées dans un soin visage bio français est faible, il se situe entre 0,1 % et 0,3 %.

> Ils sont insuffisamment testés
« Les tests d'efficacité ne sont pas assez poussés, souvent faute de moyens, car les études cliniques coûtent cher », reconnaît Luc Jugla. Lionel de Benetti, directeur de la recherche et du développement du groupe Clarins, juge quant à lui les tests de sécurité « très légers pour certains produits, surtout ceux qui contiennent des huiles essentielles ». Une pause pour la peau... et pour la planète
D'un côté, les produits classiques qui font appel à la synthèse ; de l'autre, les produits bio labellisés. Gardons-nous de les opposer. Tous deux répondent à des attentes différentes. Tout n'est pas bon dans le végétal, comme tout n'est pas mauvais dans la chimie. Bien sûr, on peut utiliser les produits bio en continu. Mais on peut aussi les envisager comme une pause à offrir à sa peau entre deux soins très actifs, pour qu'elle « souffle » un peu après avoir été trop stimulée. Exactement comme l'on éprouve le besoin de se mettre au vert après trop d'activités. C'est l'avis de Lionel de Benetti : « Il y a de la place pour les deux types de cosmétiques et il serait plus judicieux de les associer plutôt que de les dissocier. Il serait souhaitable que les "intégristes du bio" cessent de dire que les autres cosmétiques sont des poisons.
Le discrédit jeté sur les parabènes, par exemple, est injustifié : il ne repose sur aucune vérité scientifique. » Une chose est sûre : avec ses substances biodégradables, ses emballages recyclables, l'industrie cosmétique bio préserve l'environnement. Même ses pires détracteurs reconnaissent que le bio est meilleur pour la planète. Un argument de plus en plus décisif pour les consommateurs.
1. 2003 est, avec la création de Cosmébio – association professionnelle de cosmétique écologique et biologique agréée par Ecocert, organisme de contrôle et de certification –, le vrai point de départ du label bio en France.2. Le plus grand salon français dédié à la bio et à la nature aura lieu du 9 au 18 novembre 2007 au Parc floral de Paris.3. Emulsifiants qui permettent de lier les corps gras et l'eau.4. Principal constituant des fibres élastiques de l'organisme, qui entre dans la composition de cosmétiques.



Avec huiles essentielles
- Toute la ligne Care by Stella McCartney, et surtout la délicieuse Crème hydratante aux 5 bienfaits (66 €, à partir du 15 mars, chez Sephora. www.sephora.com ).
- La crème Orac Antioxydant bio Super Diet (26 €, en pharmacies).
- Le Démaquillant pour les yeux Living Nature (14,95 €, chez Résonances, www.resonances.fr ).
- La Mousse Nettoyante éclat du teint Sanoflore (11,70 €, T. : 04 75 76 46 69 ou www.sanoflore.net ).
- La Crème pour tout le corps Jatamansi L'Artisan parfumeur (90 €, www.artisanparfumeur.com ).
- Eau de fleur d'oranger Melvita (8,40 €, T. : 04 75 37 78 82 ou www.melvita.com ).
- Lait de soin démaquillant Kibio (24 €, www.kibio.com ).
- Huile exquise pour le corps Plante System (13,90 €, en pharmacies).
Sans huiles essentielles
- La Crème Caroline, la Brume lactée démaquillante, la crème Protection ultime pour les mains Doux me (51 €, 24 € et 12,50 €, T. : 01 43 26 34 67 ou http://www.douxme.com ).
- Le Lait corporel structurant Huiles et Baumes (35 €, au Bon Marché Rive Gauche ou sur http://www.huiles-baumes.com ).
- Les quatre soins visage de la gamme « grand public » Patyka (entre 7 et 12 €, T. : 01 49 95 93 82 ouhttp://www.patyka.com ).
- La Crème au calendula visage et corps de Weleda (6,80 €, T. : 0811 02 50 00 ou http://www.weleda.fr ).
- La gamme nettoyante sans parfum Pur & Pure Druide (de 6,50 à 15 €, http://www.druide.ca ).

Et aussi- Maquillage : les excellentes lignes de Couleur caramel (http://www.couleur-caramel.fr ), de Nature & Découvertes (premières ombres à paupières certifiées par Ecocert, http://www.natureetdecouvertes.fr) et du Dr Hauschka (http://www.drhauschka.fr ).- Pour les hommes : les lignes Florame (http://www.florame.com ), Dr Hauschka, Résonances...- Pour les bébés : Phyt's (http://www.phyts.com ), Cattier (http://www.cattier-dislab.comhttp://www.cattier-dislab.com), Sanoflore, Melvita...

Quelques sites de cosmétiques bio :
http://www.cosmaterra.fr/
http://www.princesse-bio.com/
http://www.formazur.fr/
http://www.beautyartyconcept.com/



Le guide des cosmétiques biod'Eve Demange et Anne Ghesquière. plus de trois mille produits testés par les auteures et des consommatrices (Vigot, 2006)



Ariane Le Febvre.

Quelques liens de site sur l'environnement

Quelques sites institutionnels:

- L'ADEME (L'agence de l'environnement et de la Maîtrise d'énergir)
http://www.ademe.fr/

- Le Ministère de l'écologie, du développement et de l'aménagement durable
http://www.ecologie.gouv.fr/


Quelques associations:

- GoodPlanet
http://www.goodplanet.org/

- Fondation Nicolat Hulot
http://www.fondation-nicolas-hulot.org/


Les maisons d'édition:

- Terre vivante
http://www.terrevivantes.org/


Les sites marchands:

- TMana.com
http://www.tmana.com/

Les propriétés du coton 100% organique

Cultivé de manière 100% naturel, les articles textiles en Coton 100% organiques commencent à apparaître dans nos commerces. Cette percée, notamment dû à une nouvelle demande de la part de consommateurs plus citoyens et de plus en plus nombreux, a plusieurs vertues:

1. La culture du coton 100% organique est très écologique. En effet, la culture de ce coton est caractérisée par l'absence totale de peticides et sa transformation se réalise sans produit toxique.
De plus, la majeure partie du temps, les teintures utilisées sont non polluantes. Ce dernier argument n'est pas un des moindres lorsque l'on sait à quel point les fleuves de l'Inde et des pays producteurs sont pollués. Bien souvent, les eaux de rinçage des industries textiles sont directements déversée dans les cours d'eau.

2. La production de ce coton est en majorité issue du commerce équitable. Surtout cultivé en Inde, cette culture ne peut évidemment pas s'industrialiser. Elle nécessite la mise en place d'un suivi attentif des récoltes et ce sont donc de petites fermes indépendantes qui le produisent. En fin de chaîne, ces fermes ne subissent pas la pression des gros groupe commerciaux.

3. Les bénéfices pour notre santé sont donc évidents. Aujourd'hui, la majorité de nos vétements ne sont pas sains et contribuent - avec la polution de l'air et les produits chimiques de notre quotidien (peinture, produits d'entretien,...) - à la hausse des allergies constatée scientifiquement aux cours des 2 dernières décennies.


L'équipe de TMana.

EDITO

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Ce blog a pour objectif d'être un lieu d'information, d'échanges et de réflexion sur nos modes de vie. Vous trouverez ici tous les sujets en relation avec l'environnement, le commerce équitable et sur les moyens d'adopter une consommation alternative efficace et durable.

Vous êtes Eco-citoyen? Prenez la parole.

Actualités

Retrouvez ici tous les articles de l'actualité liés à la consommation alternative.

- Climat: scénario catastrophe de plus en plus probable.

http://www.clubseniors.com/Climat-scenario-catastrophe-de-plus-en-plus-probable-selon-les-experts-du-GIEC_a768.html


- Le réchauffement climatique fait maigrir les baleines du Pacifique 12/07/07

http://fr.news.yahoo.com/afp/20070712/tsc-usa-environnement-climat-rechauffeme-c2ff8aa.html


- L'Australie augmentera ses dépenses pour combattrre le réchauffement climatique

http://www.french.xinhuanet.com/french/2007-07/17/content_458664.htm