jeudi 12 juillet 2007

Textile biologique: les organismes de contrôle

Le coton biologique est contrôlé à l'échelle mondiale par trois organismes: SKAL, IMO et IFOAM, qui garantissent et certifient le label bio. Les entreprises membres de l'IVN (Institut pour les textiles écologiques, Allemagne) garantissent le respect des règles très strictes pour la production d'articles à base de coton.

IMO, SKAL et IFOAM sont présents dans différents pays du tiers-monde. Les règles appliquées sont nettement plus strictes que celles du standard
ECOTEX 100, qui définit simplement des normes pour le produit terminé. L'opinion publique ignore que beaucoup de produits finis, avant d'être importés, sont soumis à des lavages chimiques, de plus ce label ne prend pas en compte la dimension sociale, et permet donc les mêmes guerres des prix impitoyables et la même quête de profits liée au négoce, faisant ainsi toujours pression sur les petits producteurs.

Dans le cadre d'une certification IMO, SKAL, ou IFOAM, non seulement la protection de l'environnement est prise en compte mais aussi l'aspect social et ceci à tous les stades de production. Le travail des enfants est par exemple strictement interdit et régulièrement contrôlé.

Aucun planteur de coton n'est certifié s'il ne répond pas aux standards sociaux. Aucun filateur ou confectionneur, du tiers-monde ou d'Europe, ne reçoit un certificat si les normes sociales ne sont pas garanties.

mercredi 11 juillet 2007

Si c'est bio, c'est meilleur pour ma peau ?

Les cosmétiques bio envahissent le marché de la beauté. Sont-ils aussi efficaces que les soins classiques ? Préférables pour la santé ? Qu'apportent-ils de plus ?...

Si c'est bio, c'est meilleur pour ma peau ?
Les cosmétiques bio envahissent le marché de la beauté. Sont-ils aussi efficaces que les soins classiques ? Préférables pour la santé ? Qu'apportent-ils de plus ? Voici nos réponses.
Il y a quatre ans à peine(1), les cosmétiques bio étaient réservés aux écolos purs et durs, visiteurs assidus du salon Marjolaine(2) et clients des magasins de produits naturels. Aujourd'hui, le bio est partout : vendu à domicile, sur Internet, en pharmacies et même dans les parfumeries. Du dentifrice au fond de teint, de l'après-rasage aux huiles de massage, sans oublier les lignes pour bébés et femmes enceintes, il séduit un public qui ne se réduit plus aux seuls bobos. Les produits bio deviennent de plus en plus glamour, voire luxueux (ligne Care by Stella McCartney, et bientôt la ligne de soins du corps Jatamansi de L'Artisan parfumeur).
L'engouement pour le bio répond à une démarche sécuritaire et écologique, une envie de simplicité, de substances vraies dont on connaît l'origine (la fameuse traçabilité). Le consommateur a avant tout le souci de sa santé, principe de précaution oblige. L'excès de « chimie » inquiète, le cosmétique bio calme les angoisses. Possède-t-il vraiment toutes les vertus qu'on lui prête ? Nous avons enquêté.



> Les soins bio sont meilleurs pour la santé
« Exempts de chimie lourde, de pesticides, de fertilisants chimiques, de plomb..., les soins bio sont moins toxiques pour notre corps », assure Luc Jugla, P-DG de Cosnessens, société qui en formule et en développe pour la plupart des marques du secteur. « On a recensé jusqu'à dix-sept insecticides ou fertilisants différents dans une pomme non bio. Un pesticide peut être absorbé par la peau, stocké dans le foie et provoquer, par exemple, des changements hormonaux. Il y a un énorme déficit de connaissances par rapport à de nombreuses substances chimiques », poursuit-il.
« Une accumulation de nitrates et de métaux diminue la concentration en vitamine C dans le corps et endommage les protéines des cellules, d'où un ralentissement du métabolisme cellulaire », surenchérit Joëlle Guesnet, directrice scientifique d'YSL Beauté, qui lance la ligne de produits de soins bio Care by Stella McCartney.

> Ils sont mieux assimilés par la peau
Les produits de beauté bio présentent plus d'affinités avec les constituants naturels de l'épiderme. Ils offrent une meilleure assimilation, étant donné la parenté biologique qui existe entre l'épiderme et les plantes. On le sent bien quand on les applique, ils pénètrent vraiment. « Le corps a des récepteurs pour reconnaître un ingrédient naturel, explique Caroline Wachsmuth, fondatrice de la marque bio Doux me. Il l'accepte spontanément, sans se poser de questions. Le bio obéit un peu au même principe que l'homéopathie. Quand on a une grippe, si on la soigne par homéopathie plutôt qu'avec des antibiotiques, elle sera peut-être plus longue à guérir, mais le système immunitaire sera renforcé. »

> Ils sont moins agressifs
Surtout les produits destinés à nettoyer la peau, « formulés avec des tensioactifs(3) doux, qui proviennent d'huiles végétales, de sucres issus de l'olive ou du maïs..., affirme Luc Jugla. C'est la raison pour laquelle ils moussent moins que les produits de toilette classiques, formulés à base de dérivés pétrochimiques. Mais un produit n'a pas besoin de mousser pour bien nettoyer. La mousse, c'est de la chimie pure : elle ne nettoie pas, elle décape ! Le sodium laureth sulfate, le plus utilisé des tensioactifs moussants, est présent dans 99 % des shampoings et gels douche du marché. Cette substance éthoxylée (obtenue à partir d'un gaz de combat), peu chère, est irritante pour la peau car détergente. En outre, sa dégradation dans l'environnement est faible. »

> Ils sont plus nutritifs
« Les ingrédients bio renferment davantage de nutriments fondamentaux pour la peau, certifie Joëlle Guesnet. Des vitamines, des antioxydants, des oligoéléments, des acides aminés et des acides gras qui déterminent la qualité de nos protéines et de nos lipides et soutiennent les fonctions vitales de la peau, l'hydratation et la protection. Cultivés sans pesticides, les ingrédients bio développent leurs moyens de défense et d'adaptation, leur énergie naturelle est donc supérieure. »
> Ils vont à l'essentielLes produits bio n'apportent à la peau que ce dont elle a besoin : des substances dont elle pourra profiter et qu'elle saura métaboliser. Ce qui n'est pas le cas de certaines substances chimiques que la peau ne sait pas éliminer et qui peuvent être stockées dans les tissus.



> Ils agissent plus lentement
« Il faut être patient, souligne Caroline Wachsmuth. Il n'y a pas d'effet "sensationnel" qui, à terme, fatigue et abîme la peau. » Ce sont des soins au long cours. « Mais ils augmentent la capacité de la peau à s'autoprotéger en trois semaines », ajoute Joëlle Guesnet.
> Ils sont moins ciblésTout-terrain, les produits bio sont conçus pour répondre à des besoins universels et entretiennent l'équilibre de toutes les peaux. Ils offrent une prise en charge globale des fonctions cutanées essentielles, qui sont les mêmes pour tous les épidermes. C'est pourquoi il n'y a pas de type de peau ou de soins ciblés dans le bio. Les produits bio s'adressent aux femmes qui n'ont pas de problèmes spécifiques. Ils n'agiront pas, par exemple, sur un problème pointu comme le renouvellement de l'élastine(4).
Ils sont plus préventifs que correcteurs et leurs effets anti-âge sont – pour l'instant – moins performants. Si vous avez une peau très sèche, ils seront sans doute insuffisants en termes de confort. Laissons-leur le temps de se développer. Ils n'existent vraiment que depuis quatre ans, quand le cosmétique traditionnel a plus d'un demi-siècle derrière lui.

> Ils se conservent moins longtemps
Sauf s'ils sont conditionnés dans des flacons airless (sous-vide), en monodoses, ou s'il s'agit d'huiles, ils doivent être utilisés rapidement, souvent dans un délai de trois mois après ouverture. Comme des aliments frais. Vérifiez bien la PAO (période après ouverture), symbolisée par un logo figurant sur l'emballage : il s'agit d'un chiffre suivi de la lettre M inscrit sur un petit pot ouvert (par exemple, « 12 M » signifie que le produit conserve ses vertus douze mois après ouverture). Et ne les ouvrez pas avant d'être sûr de les utiliser. Conservez-les au frais pour limiter le développement des germes, et inscrivez sur le pot ou le flacon la date d'ouverture, surtout pour les produits ponctuels (masques, gommages, sérums...).

> Leur parfum est monotone
Il provient surtout des huiles essentielles. Or, selon Caroline Wachsmuth, un tiers des femmes n'aimerait pas leur odeur puissante et tenace. Mais, grâce à de nouveaux procédés comme les isolats (fractionnement des molécules des huiles essentielles), on commence à obtenir des fragrances très réussies. A base de rhizomes d'iris, d'absolue de cire d'abeille et d'écorce de massoia, le parfum de la gamme Ultra Délicates de Doux me évoque la réglisse. Et permet de proposer des formules hypoallergéniques, l'huile essentielle ayant été « déshabillée » de tout composé potentiellement allergisant. La ligne Care by Stella McCartney a fait, elle, l'objet d'une composition olfactive (les parfums bio sont souvent mononote), travaillée comme un parfum.

> Ils peuvent être irritants
Les cosmétiques bio peuvent être mal tolérés s'ils contiennent trop d'huiles essentielles classées comme potentiellement allergisantes, surtout celles d'agrumes et de cyprès. Information rassurante : le pourcentage moyen d'huiles essentielles utilisées dans un soin visage bio français est faible, il se situe entre 0,1 % et 0,3 %.

> Ils sont insuffisamment testés
« Les tests d'efficacité ne sont pas assez poussés, souvent faute de moyens, car les études cliniques coûtent cher », reconnaît Luc Jugla. Lionel de Benetti, directeur de la recherche et du développement du groupe Clarins, juge quant à lui les tests de sécurité « très légers pour certains produits, surtout ceux qui contiennent des huiles essentielles ». Une pause pour la peau... et pour la planète
D'un côté, les produits classiques qui font appel à la synthèse ; de l'autre, les produits bio labellisés. Gardons-nous de les opposer. Tous deux répondent à des attentes différentes. Tout n'est pas bon dans le végétal, comme tout n'est pas mauvais dans la chimie. Bien sûr, on peut utiliser les produits bio en continu. Mais on peut aussi les envisager comme une pause à offrir à sa peau entre deux soins très actifs, pour qu'elle « souffle » un peu après avoir été trop stimulée. Exactement comme l'on éprouve le besoin de se mettre au vert après trop d'activités. C'est l'avis de Lionel de Benetti : « Il y a de la place pour les deux types de cosmétiques et il serait plus judicieux de les associer plutôt que de les dissocier. Il serait souhaitable que les "intégristes du bio" cessent de dire que les autres cosmétiques sont des poisons.
Le discrédit jeté sur les parabènes, par exemple, est injustifié : il ne repose sur aucune vérité scientifique. » Une chose est sûre : avec ses substances biodégradables, ses emballages recyclables, l'industrie cosmétique bio préserve l'environnement. Même ses pires détracteurs reconnaissent que le bio est meilleur pour la planète. Un argument de plus en plus décisif pour les consommateurs.
1. 2003 est, avec la création de Cosmébio – association professionnelle de cosmétique écologique et biologique agréée par Ecocert, organisme de contrôle et de certification –, le vrai point de départ du label bio en France.2. Le plus grand salon français dédié à la bio et à la nature aura lieu du 9 au 18 novembre 2007 au Parc floral de Paris.3. Emulsifiants qui permettent de lier les corps gras et l'eau.4. Principal constituant des fibres élastiques de l'organisme, qui entre dans la composition de cosmétiques.



Avec huiles essentielles
- Toute la ligne Care by Stella McCartney, et surtout la délicieuse Crème hydratante aux 5 bienfaits (66 €, à partir du 15 mars, chez Sephora. www.sephora.com ).
- La crème Orac Antioxydant bio Super Diet (26 €, en pharmacies).
- Le Démaquillant pour les yeux Living Nature (14,95 €, chez Résonances, www.resonances.fr ).
- La Mousse Nettoyante éclat du teint Sanoflore (11,70 €, T. : 04 75 76 46 69 ou www.sanoflore.net ).
- La Crème pour tout le corps Jatamansi L'Artisan parfumeur (90 €, www.artisanparfumeur.com ).
- Eau de fleur d'oranger Melvita (8,40 €, T. : 04 75 37 78 82 ou www.melvita.com ).
- Lait de soin démaquillant Kibio (24 €, www.kibio.com ).
- Huile exquise pour le corps Plante System (13,90 €, en pharmacies).
Sans huiles essentielles
- La Crème Caroline, la Brume lactée démaquillante, la crème Protection ultime pour les mains Doux me (51 €, 24 € et 12,50 €, T. : 01 43 26 34 67 ou http://www.douxme.com ).
- Le Lait corporel structurant Huiles et Baumes (35 €, au Bon Marché Rive Gauche ou sur http://www.huiles-baumes.com ).
- Les quatre soins visage de la gamme « grand public » Patyka (entre 7 et 12 €, T. : 01 49 95 93 82 ouhttp://www.patyka.com ).
- La Crème au calendula visage et corps de Weleda (6,80 €, T. : 0811 02 50 00 ou http://www.weleda.fr ).
- La gamme nettoyante sans parfum Pur & Pure Druide (de 6,50 à 15 €, http://www.druide.ca ).

Et aussi- Maquillage : les excellentes lignes de Couleur caramel (http://www.couleur-caramel.fr ), de Nature & Découvertes (premières ombres à paupières certifiées par Ecocert, http://www.natureetdecouvertes.fr) et du Dr Hauschka (http://www.drhauschka.fr ).- Pour les hommes : les lignes Florame (http://www.florame.com ), Dr Hauschka, Résonances...- Pour les bébés : Phyt's (http://www.phyts.com ), Cattier (http://www.cattier-dislab.comhttp://www.cattier-dislab.com), Sanoflore, Melvita...

Quelques sites de cosmétiques bio :
http://www.cosmaterra.fr/
http://www.princesse-bio.com/
http://www.formazur.fr/
http://www.beautyartyconcept.com/



Le guide des cosmétiques biod'Eve Demange et Anne Ghesquière. plus de trois mille produits testés par les auteures et des consommatrices (Vigot, 2006)



Ariane Le Febvre.

Quelques liens de site sur l'environnement

Quelques sites institutionnels:

- L'ADEME (L'agence de l'environnement et de la Maîtrise d'énergir)
http://www.ademe.fr/

- Le Ministère de l'écologie, du développement et de l'aménagement durable
http://www.ecologie.gouv.fr/


Quelques associations:

- GoodPlanet
http://www.goodplanet.org/

- Fondation Nicolat Hulot
http://www.fondation-nicolas-hulot.org/


Les maisons d'édition:

- Terre vivante
http://www.terrevivantes.org/


Les sites marchands:

- TMana.com
http://www.tmana.com/

Les propriétés du coton 100% organique

Cultivé de manière 100% naturel, les articles textiles en Coton 100% organiques commencent à apparaître dans nos commerces. Cette percée, notamment dû à une nouvelle demande de la part de consommateurs plus citoyens et de plus en plus nombreux, a plusieurs vertues:

1. La culture du coton 100% organique est très écologique. En effet, la culture de ce coton est caractérisée par l'absence totale de peticides et sa transformation se réalise sans produit toxique.
De plus, la majeure partie du temps, les teintures utilisées sont non polluantes. Ce dernier argument n'est pas un des moindres lorsque l'on sait à quel point les fleuves de l'Inde et des pays producteurs sont pollués. Bien souvent, les eaux de rinçage des industries textiles sont directements déversée dans les cours d'eau.

2. La production de ce coton est en majorité issue du commerce équitable. Surtout cultivé en Inde, cette culture ne peut évidemment pas s'industrialiser. Elle nécessite la mise en place d'un suivi attentif des récoltes et ce sont donc de petites fermes indépendantes qui le produisent. En fin de chaîne, ces fermes ne subissent pas la pression des gros groupe commerciaux.

3. Les bénéfices pour notre santé sont donc évidents. Aujourd'hui, la majorité de nos vétements ne sont pas sains et contribuent - avec la polution de l'air et les produits chimiques de notre quotidien (peinture, produits d'entretien,...) - à la hausse des allergies constatée scientifiquement aux cours des 2 dernières décennies.


L'équipe de TMana.

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Actualités

Retrouvez ici tous les articles de l'actualité liés à la consommation alternative.

- Climat: scénario catastrophe de plus en plus probable.

http://www.clubseniors.com/Climat-scenario-catastrophe-de-plus-en-plus-probable-selon-les-experts-du-GIEC_a768.html


- Le réchauffement climatique fait maigrir les baleines du Pacifique 12/07/07

http://fr.news.yahoo.com/afp/20070712/tsc-usa-environnement-climat-rechauffeme-c2ff8aa.html


- L'Australie augmentera ses dépenses pour combattrre le réchauffement climatique

http://www.french.xinhuanet.com/french/2007-07/17/content_458664.htm